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09 février 2015

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Il m'a semblé entendre les voix. Ces voies lointaines qui s'élèvent depuis les toits des minarets. Des voix levantes et qui soulèvent ceux qui se lèvent pour aller prier. Et Paris est devenu Tunis, Beyrouth, pris les couleurs de Salem, et les voix se sont levées et le bois du parquet s'est d'un coup patiné, les couleurs des couvertures ont embrayé un vif que je méconnaissais. Où suis-je dans ton miroir? Un fragment de seconde, j'ai entendu ces voies, qui, d'un coup d'un sursaut ont fait resurgir du tréfonds, ma toute nécessité de me sentir détachée et libre pour écrire.

Ah ces instants de voix. Emmène-moi sur ton tapis volant vers tes sonorités qui me rappellent ces moments d'entière disponibilité où la plume guide les mots pour distancer toute volonté.

Et les voix se sont levées et le parquet s'est soulevé. En un instant, tout m'est apparu simple, possible.

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