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14 septembre 2015

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Un indice? Une fenêtre peut-être? Ils sont venus les trois mousquetaires. Tout vu, tout pris, ils sont venus. 

L'un, l'autre et le troisième. Et la boisson latente, et l'arrière en suspend. Bien accueilli, oui bien, pas vu, pas pris. 

 

 

 

L'autre déroute toujours. Il est toujours déroutant. Non sa carrure, son amère présence non. Mais l'autre qui montre ces sentiers non encore battus. L'autre et ses choix, ses chemins, ses haillons.

l'autre que je ne suis pas. Et toutes ces vies que je n'ai pas, toutes ces formes, sues, vues, apprises, conquises. Il y a tant de manières d'être au monde et qu'une seule vie nous est donné. Pourtant tant de cruauté? Pourquoi tant de mal au maintenant-tout le temps-ici ? 

Et toutes ces vies tellement elles, comme autant d'être au monde.

La souffrance demeure dans la conscience de l'impossibilité, dans l'échec assuré de détecter autant de possibilités d'être en sachant n'en atteindre qu'une.

Les rencontres sont autant de possibilité d'entrevoir d'autres être au monde. D'autres postures. Avec l'exrême contrariété de devoir retourner dans la sienne.

Des prises sur un mur d'escalade, des couleurs, des rythmes concrets. Des cesures. Que sont les vies qui dévalent? Les chemins qui se creusent? 

L'autre nous ouvre la faille.

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