01 juin 2017
Dans l'oeuf
Il y a des fois où c’est trop dur, où c’est trop fort. Où les doigts me démangent de pianoter ton nom sur le clavier. Des fois où je ne travaille plus, où je perds espoir. Le noir de la rue, l’absence de la journée.
Tué dans l’œuf, à peine éclos. Où es-tu? Que fais-tu ? M’as-tu oubliée, revêtue de noir ? Souvent, je pense à toi, je pense souvent à toi. Tes mains, ton visage. Ton corps noué au mien laissant ton essence imprimée sur ma peau, diaphane.
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