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15 mars 2018

J'aurais envie d'entendre un accordéon, de loin, de deviner les lumières, d'entre taper les mains. J'aurais envie de chaleur, de lumières de fêtes. D'être seule, de ne connaître personne sauf les bruits des mains qui tapent l'une contre l'autre. Il y aurait du chaud, de l'ambre, de jolis cocktails verts. Il y aurait des sons, des voix. Je ne connaitrais pas la langue. Cette langue, je ne la connaitrais pas. 

Je penserais à Duras, à Hemingway, à l'étrange oisiveté de l'être, à la satisfaction de tourner, tourner dans des bras inconnus. Au désir d'être là où l'accordéon tonne et où la joie délivre les lèvres de ces doux inconnus.

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