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10 juin 2015

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J'aimerais que tu viennes et que tu comprennes, sans déceler les mots, j'aimerais que tu saches sans avoir à dire. Juste la main, juste le poil de ton avant-bras. Ma fin. Et le pelage de ton corps renard. Je veux ne pas savoir, ne pas lire, ne jamais apprendre. Je veux une ombre parallèle, démâtée sur la gauche. La robustesse, l'ours, le brusquerie de patachon au sol. Et puis le vent, surtout le vent, puisque tu es fait, si lourd, si léger, de vent et de silence avec. Te regarder dormir en se cachant des autres, en se cachant des lieux puisqu'au fond, la vie n'est qu'un jeu.

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