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11 juin 2015

Tu dors

La nuit s'échappe et ne dort pas. 

La nuit m'arrache à moi-même et le jour attendra. Mais quoi.

Plus de fleurs à manger, plus de pétales à garnir, plus d'instant, de chasse gardée ni de confort possible. 

J'aurai voulu ne jamais, ne pas, ne comment, ne jamais te survivre. Alors. Il te faut une artiste ou une chose en commun. Il te faut du mérite. Ces hommes vieux aux gants d'or et mains de fer qui volent les femmes des autres. Environnement basique de douceurs abdominales. Reliefs en creux. Saurait-on voler un femme? Ordures ménagères. Me regarder dans ton sourire. Même à la retraite. Une bonne fois pour toute et me laisser grandir dans ton regard de fer qui se met à sourire seulement, seulement la nuit.

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