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11 juin 2015

Tu dors

La nuit s'échappe et ne dort pas. 

La nuit m'arrache à moi-même et le jour attendra. Mais quoi.

Plus de fleurs à manger, plus de pétales à garnir, plus d'instant, de chasse gardée ni de confort possible. 

J'aurai voulu ne jamais, ne pas, ne comment, ne jamais te survivre. Alors. Il te faut une artiste ou une chose en commun. Il te faut du mérite. Ces hommes vieux aux gants d'or et mains de fer qui volent les femmes des autres. Environnement basique de douceurs abdominales. Reliefs en creux. Saurait-on voler un femme? Ordures ménagères. Me regarder dans ton sourire. Même à la retraite. Une bonne fois pour toute et me laisser grandir dans ton regard de fer qui se met à sourire seulement, seulement la nuit.

10 juin 2015

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J'aimerais que tu viennes et que tu comprennes, sans déceler les mots, j'aimerais que tu saches sans avoir à dire. Juste la main, juste le poil de ton avant-bras. Ma fin. Et le pelage de ton corps renard. Je veux ne pas savoir, ne pas lire, ne jamais apprendre. Je veux une ombre parallèle, démâtée sur la gauche. La robustesse, l'ours, le brusquerie de patachon au sol. Et puis le vent, surtout le vent, puisque tu es fait, si lourd, si léger, de vent et de silence avec. Te regarder dormir en se cachant des autres, en se cachant des lieux puisqu'au fond, la vie n'est qu'un jeu.