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30 août 2017

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Dans quelles coulisses Antoine s'était-il faufilé ?

Je pensais de plus en plus à lui comme à un person-

nage, sa disparition et ses apparitions créaient une

sorte de fiction dans laquelle il devenait immortel, je

m'attendais à le voir surgir chaque fois que sa présence

aurait dû être évidente.

 

                                                                     Michèle Lesbre

                                              p.74 / Un lac immense et blanc

 

 

 

 

28 août 2017

là-bas

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27 août 2017

En vitesse, en voiture

J'ai une image somme toute assez banale de la virilité. Je m'en suis aperçue en voyant l'homme au volant, le bras sortant de l'habitacle, en appuie sur la portière de sa voiture. A droite, à gauche, il a regardé et poursuivi sa route. Il était à l'aise le type, bien dans sa voiture déglinguée. 

J'aime les hommes bien dans leur voiture. Qui regardent, à gauche, à droite, sans s'en faire et continue leur vie. Les hommes à qui les grosses choses ne font pas peur. Les hommes ancrés, à la fois enracinés dans l'espace mais préférant une vue latérale qui embrasse pleinement le paysage. Un homme en terre, un homme un mer, un homme en mouvement, toujours, qui n'a pas peur de la vitesse et de toutes ces mille choses qui m'attirent, autant qu'elles m'effraient.

 

 

22 août 2017

Elle

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18 août 2017

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Il s'appellera TRISTAN

Comme une île, comme elle

 

 

C'est beau Tristan

 

 

 

 

16 août 2017

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Et la lumière surgit couvrant le bruit du large. Je suis bien. Je vais bien. Je vais, emportée par le vent qui raidit mon visage et nage dans mes cheveux.

 

 

 

14 août 2017

Amour

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Se dire que recommencer est encore possible



podcast
Neige - Airelle Besson / Nelson Veras



Se dire que recommencer est encore possible, qu'il existe des mots, des sons, des couleurs de mémoires, autant de cris et de victoires.

Se dire que recommencer est encore possible, qu'il existe des mots, des sons, des rapaces qui arrivent encore à sortir de leur cage.

Alors pourquoi pas elle ? Pourquoi pas moi ? Juste courir, juste partir, se laisser aller et entendre, rire, froisser son corps, long comme une armure, fort

comme un mât d'osier, mais ne pas regarder derrière. Juste, juste se laisser porter et se dire que recommencer est encore possible, qu'il existe des mots, des sons,

des couleurs de mémoires, autant de cris et de victoires, des rapaces qui arrivent encore à sortir de leur cage.

 

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Avec elles

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02 août 2017

On verra

C'est comme si ce n'était jamais assez

Comme une tangente, une asymptote qui se rapproche de la ligne sans jamais la toucher

 

Jamais assez proche, jamais assez prêt.

 

J'ai la capacité de concentration d'une grenouille, d'un hareng mariné. 

J'aimerais être en mer, parler à la mer et ne plus m'arrêter

Elle me dit que ça ne durera pas, que ça ne va pas durer.

Si seulement je pouvais la croire, si seulement elle disait vrai.

 

J'en ai marre du long court, des trottoirs, des longs courriers, de cette vie raisonnable où tout se pèse, où tout se pense, même l'envol des années passées.

J'ai envie de mains, j'ai envie de sons. J'ai envie de sentir le feu de tes mains sur l'avant de mes pieds

 

D'y aller comme ça, de partir et de dire " On verra où la vie ...