17 janvier 2018
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- Et en substance ?
- Rien. En substance, il n'y a rien.
12:25 | Commentaires (0)
Demain
11:52 | Commentaires (0)
16 janvier 2018
Taper, taper sur le clavier et ne pas regarder les gens
Il faut que je vive plus, plus loin, plus longtemps.
Il faut que je me lève en avant. Beaucoup, beaucoup plus tôt.
Il faut que je regarde droit, plus droit. Il faut que je mange aussi. Ne pas oublier de manger, d'éplucher et de couper les aliments.
Il faut que je me regarde dans la glace maintenant. Que je photographie l'instant. Que j'observe les yeux. Marrons, profonds, ces yeux de haine et d'espoir.
Il faut rattraper le temps, accélérer, ménager des plages vides, dans plages de temps pour se rassembler et s'appartenir entièrement. Ne pas regarder les gens lâches, ne pas regarder les gens.
Il faut Clarence. Seul le présent peut. Il faut.
17:01 | Commentaires (0)
15 janvier 2018
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Gaëlle JOSSE Une longue Impatience
22:56 | Commentaires (0)
07 janvier 2018
C'est comme ça
Ca m'a fait comme une flèche, pointue, à l'endroit du coeur. Une sensation de chaud, de brulant, de brûlure dans le
haut du torse, sous le sein gauche. Mais je n'ai rien dit. Je l'ai laissée parler. J'ai regardé dehors, essayant d'aligner
le bout de l'arbre au montant central de la fenêtre PVC. Je l'ai laissée parler, je l'ai laissée terminer. Puis plus rien.
Derrière nous, les enfants dormaient.
" Il y a des tournants dans la vie. Dans la vie, il y a des tournants". Je n'ai rien su dire d'autre mais elle, elle a
continué, parlant des choses et d'autre. Moi, je ne l'écoutais plus. Je pensais à toi, à ton bout d'existence. A la
distance aussi qui tord l'imaginaire et invite à transformer la vie en ce qu'on voudrait qu'elle soit.
Soupir
A chaque fois qu'il m'arrive une chose heureuse, et il m'en arrive en ce moment, je pense à toi. Mais les choses
heureuses ne s'accomplissent que dans le partage. Alors la chose heureuse se tourne et se retourne dans l'oeuf et finie par mourir.
C'est comme ça.
21:00 | Commentaires (0)
Dans ses yeux doux
J'espère que c'était bien. L'eau chaude, les bulles, le savon peut être qui glissait sur vos mains. J'espère que c'était bien, maintenant que les choses ont un toit, maintenant qu'elles commencent. Enfin doit-elle se dire. Enfin.
Moi, je ne sais pas. Je n'ose pas regarder. Je n'ose rien faire. Même pas lever un doigt, un tout petit doigt. Je n'ose pas bouger, je n'ose plus respirer. De peur de déranger sans doute. De peur d'entendre ta voix me dire que oui, c'était bien, que l'eau du spa était chaude et que le long collier qui encercle son cou rayonne chaque jour jusque dans ses yeux doux.
18:28 | Commentaires (0)