04 janvier 2017
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02 janvier 2017
à moi
Si on me reproche, si c'est un reproche, d'abstraire, d'être abstrait, je dis que ce n'est pas un reproche, c'est exactement ce que le cinéma doit faire c'est à dire non pas montrer des choses dans leur rapport habituel de la vie mais prendre des parties d'un certain tout, de les isoler et de les remettre ensemble dans un certain ordre.
Donc, si je suis abstrait, je m'en félicite puisque c'est uniquement mon souci. C'est à dire ne pas prendre un personnage tout en entier mais voir quel rapport à sa main avec son visage, sa main avec un objet qui est sur la table et recréer des rapports qui sont des rapports à moi, qui forment ma vie personnelle à moi et ma vie intérieure c'est à dire arriver à faire sentir au public, non pas à montrer au public ce que je vois mais à faire sentir au public ce que je sens ce qu'il n'est pas du tout la même chose.
Archive INA du 15 janvier 1960 : Robert Bresson sur l’abstraction au cinéma : « faire sentir au public ma vie intérieure, ce que je sens »
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31 décembre 2016
Année
L'air est toujours grave quand l'année s'en va
Quand l'année se perd
Alors j'écoute, une musique d'ailleurs
Appelant la suivante à témoin.
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Ca va aller Ida
Tout ira bien
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Marcher
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20 décembre 2016
Larme
<<
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15 décembre 2016
Carnet d'îles
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14 décembre 2016
Peut-être cet été
Peut-être cet été qui sait ?
Quand il fera beau
Que les hommes chausseront leurs ailes
Que Toi, tu pourras, tu sauras Les enfants joueront
Innocents, centenaires
Comme des enfants jouant dans l'air
Mais en attendant, l'été est loin
En attendant, il fait froid
C'est l'hiver.
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Peut-être passe-t-on sa vie entière à chercher les limites de son corps.
coeur.
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11 décembre 2016
Parce que
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Printemps été automne
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