22 juin 2018
Apprends-moi
Tu m'en veux si je t'aime ?
Et tes bras
Tu m'en veux si tes bras ?
Ta main, ta bouche, ta bouche et tes os,
Tu m'en veux si tes os ?
Mes émotions m'éprouvent. C'est une affaire de temps.
De noirs, de blancs.
Pas l'habitude du vert, pas coutumière des joies simples.
Juste perdu le goût tu comprends.
Je crois que j'ai envie de retrouver l'idée
L'idée de rire de rien, l'idée d'apprendre à jouer.
Des années mon amour que je ne sais plus jouer.
Apprends-moi les joies simples même si des fois,
je sais que je m'en voudrais.
15:00 | Commentaires (0)
09 mai 2018
celle-ci
Je voudrais partir seule et loin sur une route sans nuage. Je mettrais quand même les essuies glace. Juste pour me rappeler les
ombres, le froid, les larmes qui ruisselaient sur mes joues en temps de pluie intérieur.
Tu vois ce que je veux dire ?
Dis, tu vois les images ?
20:51 | Commentaires (0)
07 mai 2018
It's getting cold on this island
Hello, my love
It's getting cold on this island
Now I'm looking for you
Or anyone like you
12:42 | Commentaires (0)
06 mai 2018
Gratter un peu / le bleu du ciel
C'était haut, c'était loin, mais l'air lui a donné des ailes
Gratte ciel
11:50 | Commentaires (0)
05 mai 2018
Et voilà que ça arrive
Ca a fait comme une larme, énorme, qui m'a éclaté au visage. Une larme tellement grosse qu'elle n'avait plus de corps, plus d'esprit, plus d'échelle. Un énorme paquet de pierre m'est tombé dessus. Je ne m'y attendais pas. Impression, immense, de se retourner et de ne pas reconnaitre sa vie. La vie. Cet infime fil ténu que l'on tisse en rampant pour raconter l'histoire.
Hier, j'ai crié. Cassée. Mon corps n'a pas tenu. Un trou dans la gorge. Dos en vrac. Les yeux aussi, tout à l'envers. Se réveiller sans se souvenir. Coma, trou noir, aphasie. Je lui ai dit pendant la séance "Le tout n'est pas de comprendre mon cher Monsieur, il faut perdre connaissance."
Et voilà que ça arrive. Perdre connaissance. Ne rien reconnaitre des instants passés. Oreilles bouchées.
Vis pour Toi il me dit. J'écoute et j'acquiesce. Vis pour Toi il répète. Conseil. Injonction. Je me fiche de paraitre faible. Je suis juste humaine. Juste humaine.
Seule et humaine.
09:38 | Commentaires (0)
11 avril 2018
Demain
Je ne sais plus comment faire pour ne pas vomir ma peau. Attendre le crash. Pourtant, pourtant les artistes sont là. Je les ai vu à la soirée, sur le canapé bleu au milieu du loft du soir. Mais là, ni les hôtels, ni les rencontres, ni les sourires ne suffisent. Là, c'est comme le froid de la colère. Le très glacé des lacs gelés. Membres transis, corps asphyxiés, la voix porte sans qu'on la reconnaisse. La voix. Les mots sortent, saillants, géants, gigantesques sans que le corps suive. J'avais envie de lui cracher à la figure. De le prendre, de m'en emparer et de lui casser sa figure. Figure cassée. Comme un vase, un verre, que l'on lâche au sol et que l'on entend se briser.
Rassembler son corps, reprendre la respiration. Ascendante. S'écouter respirer avant de sentir le flot de larmes vous inonder.
Qu'ai-je fais ?
Qu'ai-je fais pour en arriver là ? Ici. A cet instant précis.
Il me dit que je fais naufrage. Non. "Que tu es à la dérive".
Je le regarde. Je me dis que c'est un putain de sale connard. Et je lui dis. Je lui dis "Tu es un putain de sale type. Un enfoiré de sale connard."
Pour une fois, je ne regrette pas les mots. Je ne les ravale même pas. Je les sors, je les lance. A perte, tout à perte, comme d'habitude.
Vient un jour, où il faut apprendre à s'aimer. A se respecter. A ne pas accepter. Un jour viendra où je ne dirai plus "oui". Un jour viendra où je saurai que je vaux mieux que l'image que me renvoie ce type, ce sale connard qui me croit à la dérive.
Un jour.
Un jour.
Peut-être demain.
13:01 | Commentaires (0)
27 mars 2018
Celui, là-bas
Chaque fois qu'il m'appelle, ça me bouleverse. Chaque mot comme le vertige de l'appel de ses bras. J'aime l'Homme, l'humain qui se tait et qui parle. Et celui-là encore plus. Sa voix légère m'inonde des instants passés, légers, aimants.
Bouleversant.
Fidèle dans ses infidélités. Perdu le numéro cette fois. Puis il l'a retrouvé. Comme une quête, une enquête, une conquête. Une bataille immobile à laquelle il pense, chaque jour, chaque nuit, pendant qu'il sent le sommeil l'ensevelir.
18:40 | Commentaires (0)
15 mars 2018
Là
J'aurais envie d'entendre un accordéon, de loin, de deviner les lumières, d'entre taper les mains. J'aurais envie de chaleur, de lumières de fêtes. D'être seule, de ne connaître personne sauf les bruits des mains qui tapent l'une contre l'autre. Il y aurait du chaud, de l'ambre, de jolis cocktails verts. Il y aurait des sons, des voix. Je ne connaitrais pas la langue. Cette langue, je ne la connaitrais pas.
Je penserais à Duras, à Hemingway, à l'étrange oisiveté de l'être, à la satisfaction de tourner, tourner dans des bras inconnus. Au désir d'être là où l'accordéon tonne et où la joie délivre les lèvres de ces doux inconnus.
21:38 | Commentaires (0)
01 mars 2018
Juste
Peut-être qu'au delà de toi, au delà de tout,
c'était juste que tu m'inspires.
10:53 | Commentaires (0)
27 février 2018
Condamné au noir
Je ne sais plus quoi faire. Il n'y en a pas un pour rattraper l'autre.
La lune, le soleil. Tout les sépare. Tout.
Alors, je me dis que s'ils ne savent pas l'honorer, c'est qu'ils ne le méritent pas cet Amour.
Tant pis pour moi. Tant pis pour eux. Finalement, chacun sa vie. Même quand ça fini sans bruit, sans son, sans voix, condamné au noir.
19:29 | Commentaires (0)